Ce matin, comme tous les matins ou presque, Kyle Rowland c'était levé de bonheur, s'était préparé un thé, lavé et habillé, puis était sorti dans la fraiche matinée qui pointait déjà le bout du museau. Il avait une moto, mais il préférait sans conteste marchait un peu pour arriver à son boulot, journaliste sportif à The Agency. Avec cela il pouvait apprécier l'évolution de la vie, rencontrer des personnes, vivre tout simplement. Il aimait beaucoup le contact avec les autres.
En passant devant les rues où les commerces commençaient à ouvrir, le jeune homme, vêtu d'un jeans presque neuf, un t-shirt quasi moulant beige avec comme motif un palmier surmonté de son éternel blouson entrouvert et une écharpe noire, il disait bonjour d'un signe de tête amical aux commerçants chinois. Certains répondaient mais lap lupart baissaient la tête et rentraient dans leur boutiques. L'individualisme frappait toujours Kyle de plein fouet...
En tournant à un ange, il sursauta et resta planté comme un piqué devant la scène qu'il vit. Une voiture freina devant un chien dans un tête à queue impresionnant et assourdissant. La chien hurla à la mort car l'engin lui avait écrasé la patte. Celle-ci saignait abondament et le pauvre animal ne pouvait plus bouger. Kyle pesta contre la personne dans la voiture, mais le fait qu'il sortit -c'était un jeune homme fort beau qu'il semblait avoir déjà vu- pour constater son crime le calme à peine.
Il s'avança rapidement sur la rue jusqu'au chien et s'accroupi en regardant le chien, puis le jeune homme.
"Eh ben! Ne restez pas la comme ça appellez les services vétérinaires, je sais pas moi! hurla t-il en immobilisant l'animal avec les deux mains. Celui-ci grogna puis se remit à gémir. d'une main, Kyle prit son écharpe et la posa sur le haut de la patte cassée pour l'immobiliser en attendant. Kyle regarda à nouveau le jeune inconnu.
"'Z'auriez pu faire attention ... un chien c'est pas petit comme un écureuil n'empeche..." lança t-il ironique avant d'aperçevoir la cigarrette.
"Ah d'accord..." murmura t-il en retournant la tête vers le chien. Il était fou de constater que les gens étaient toujours inconscients sur la route, malgré les accidents quotidiens. De ce fait, il ne pouvait s'empecher d'être ironique devant ces gens là, inconscients. En d'autre circonstances, il aurait pu apprécier la beauté du jeune homme et sa physionomie, mais pour l'instant le chien gémissait il ne pouvait rien faire de plus...